Fascinée par Tokyo qui lui a inspiré le film, Sofia Coppola y a naturellement situé l’action de Lost in translation où la ville sert aussi véritablement de troisième personnage. L’histoire aurait également perdu sa raison d’être si elle n’avait pas pu poser ses caméras dans le luxueux hôtel Park Hyatt, offrant du haut de ses 52 étages, un havre de paix feutré, comme un nid surplombant la frénésie de la capitale.
Le bâtiment du Park Hyatt s’impose dans le paysage par sa hauteur au cœur du quartier de Shinjuku. L’hôtel occupant les derniers étages d’un immeuble de bureau, il vous faut d’abord vous envoler en ascenseur pour rejoindre directement le lobby au 41ème étage. Et là, préparez vous au choc : un véritable sentiment de douceur et de calme, contrastant avec l’animation régnant nuit et jour en bas, vous saisit alors. Sans tarder, nous vous conseillons ensuite de filer vers la salle de restaurant, offrant une vue époustouflante sur la capitale Nipponne, voire même les jours de ciel clair, sur le Mont Fuji en arrière plan. Ce 5 étoiles propose évidemment un service à la hauteur du luxe attendu, et ses 177 chambres, décorées sobrement de matières nobles, sont toutes équipées dernier cri. Si y loger n’est pas très accessible, nous vous recommandons par contre chaudement de boire un verre en soirée au bar, où comme dans le film, un orchestre de jazz vous fera certainement sourire. Pour parfaire l’expérience jusqu’au bout, n’hésitez pas à commander le whisky Hibiki de 17 ans d’âge, de Bill Murray.