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Turin, c'est le T de Fiat (Fabbrica Italiana Automobili Torino) et c'est cette ville italienne qu'une bande de gangsters anglais sans vergogne choisit pour y mener un hold-up mémorable dans L'or se barre, réalisé par Peter Collinson. Principal instrument de ce forfait, un trio de Mini Cooper dont les couleurs (bleu, blanc et rouge) évoquent effrontément celles du drapeau de leur pays d'origine. L'idée des gangsters est simple : créer un embouteillage monstrueux en dérèglant le système de gestion des feux rouges et utiliser les Mini, suffisamment agiles pour se faufiler sur les trottoirs et dévaler les escaliers, pour transporter un stock d'or volé. C'est ainsi que les petites voitures anglaises sèmeront les Alfa-Romeo de la police, mais aussi les hommes de la Mafia, qui auraient bien aimé s'approprier les mérites et le butin de ce coup de génie britannique. Il s'en est fallu de peu pour que ce match Angleterre-Italie soit un peu brouillé par l'arrivée du plus charmeur des américains, Robert Redford, pressenti pour jouer le chef du commando de gangsters. C'est finalement le très britannique Michael Caine qui occupe le haut de l'affiche en compagnie de Noel Coward, l'un des plus grands dramaturges anglais du XXème siècle, mais aussi un auteur de chansons et un dandy célèbre qui ne ratait jamais une occasion de faire le pitre devant les caméras. Coward joue ici un "parrain" de la pègre anglaise qui considère le hold-up italien (le titre original est The Italian Job) comme un devoir patriotique et tire les ficelles depuis sa prison. La distribution britannique est complétée par le célèbre comique Benny Hill. Tourné à la même époque que Le Cerveau, L'or se barre appartient à une génération de films utilisant un spectaculaire "gros coup" comme prétexte à comédie plutôt qu'à une démonstration sur le fait que le crime ne paie pas. Ce qui n'empêche pas les scénaristes d'être obligés de faire preuve d'une inventivité diabolique pour éviter de faire l'apologie du vol organisé !
La ville de Turin, où furent réellement tournées les poursuites, est en majesté dans le film, que ce soit ses caractéristiques arcades ou encore ses égouts ou le Lingotto, célèbre usine Fiat dont le toit abrite un autodrome spécialement conçu pour les essais des voitures (il est aujourd'hui reconverti en centre de congrès mais la piste existe toujours). Voyant dans le film une formidable opportunité commerciale, Fiat proposa à la production de remplacer les Mini par des Fiat 500 ultra-préparées et offrit autant de voitures qu'en nécessiteraient les cascades très "cassantes" de L'or se barre. Tout le contraire de Mini, qui fut maintenu pour la cohérence du scénario malgré l'alléchante proposition italienne. Le constructeur anglais, avec un esprit d'économie très... écossais, ne fournit les voitures qu'au compte-gouttes et laissa à l'équipe du film le soin de préparer les véhicules, achetés pour la plupart sur le marché de l'occasion ! C'est aussi dans ce film qu'on peut assister à la destruction d'une Lamborghini Miura, l'une des voitures les plus chères du monde. En fait, une Miura neuve fut utilisée pour figurer la voiture « avant » et une autre, déjà irrémédiablement endommagée dans un accident, pour la représenter "après". C'est finalement la musique du grand Quincy Jones qui vient apporter une touche américaine à ce classique aussi européen que divertissant, dont un remake qui se déroulait entre Venise et Los Angeles fut tourné en 2003 (Braquage à l'italienne).
1969
Avec : Michael Caine, Noel Coward, Benny Hill, Raf Vallone, Rossano Brazzi
Scénariste : Troy Kennedy-Martin
Producteur : Michael Deeley
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