
Les stars s'exposent sous l'objectif de Milton H. Greene à la Galerie de L'Instant
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La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé donne carte blanche à Mariann Lewinsky, réalisatrice, chercheuse et historienne du cinéma muet, du 29 septembre jusqu’au 18 octobre 2016 dans le cadre des projections "Stars retrouvées : 30 ans de miracles à Bologne".
On connaît davantage les miracles milanais, mais ceux de Bologne sauvent le cinéma ancien. En effet, Mariann Lewinsky est à l’origine de nombreuses restaurations de films, éditions historiques et projets pionniers esthétiques. Elle est également curatrice pour des programmes d’expositions et programmatrice pour la partie cinéma muet du festival Il Cinema Ritrovato de Bologne.
Ce festival lancé en 1986 est désormais un évènement majeur concernant les premières décennies de l’industrie cinématographique. C’est grâce aux restaurations faites par le laboratoire bolonais L’Immagine Ritrovata que la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé sera bientôt en mesure de livrer son programme de projections dédié aux grandes actrices du muet entre 1909 et 1930.
Cela fait 25 ans que la Cineteca de Bologne parcourt le monde à la recherche de trésors anciens : on a retrouvé le film Le Journal Intime d’une Fille Perdue (1929) en Uruguay, La Storia di una Donna (1920) au Brésil, mais aussi Adieu Jeunesse ! (1927) au Japon. Et puisqu’on parlait de miracles en voici un : plusieurs films muets italiens incognito dans leur version étrangère ont été redécouverts et identifiés à Paris (Amor di Regina, La Piovra…).
Parmi elles, la toute jeune Marlene Dietrich dans Ich küsse Ihre Hand, Madame, Pola Negri dans La Chatte des Montagnes de Lubitsch, la française Musidora ou encore Louise Brooks dans Prix de Beauté.
Bien sûr, le laboratoire de Bologne n’allait pas laisser de côté les toutes premières icônes italiennes comme Lyda Borelli grimmée en vieille dame dans Rapsodia Satanica, Francesca Bertini et Pina Menichelli. Leur éternité est désormais… rafraîchie !
Il sera aussi question d’un cas plus rare, celui des femmes qui en plus d’être actrices se vouaient réalisatrices ou scénaristes telles que la russe Olga Preobrazhenskaya (Femmes de Riazan) et l’anglaise Mary Murillo (The Eternal Sapho, La Princesse aux Clowns). Elles devinrent de redoutables femmes d’affaires…
Rendez-vous très prochainement sur le site de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé qui élabore pour le moment un merveilleux programme de projections.
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73 avenue des Gobelins 75013 Paris
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