
Les stars du cinéma italien s'exposent au Louxor
Si en France, le nom de Rodrigo Pais n’est pas forcément connu, ce n’est pas le cas en Italie. Photographe de renom, décédé en 2007, ce grand nom du p...
Jusqu’au 11 janvier 14, la Galerie Cinéma d’Anne-Dominique Toussaint a l’immense honneur d’accueillir en exclusivité française Edward Lachman, l’un des directeurs de la photographie les plus talentueux du cinéma contemporain, qui l’a choisie pour exposer ses plus belles œuvres. Celui qui débuta sa carrière comme chef opérateur sur Les Mains dans les poches avec Sylvester Stallone en 1974 connaît depuis une carrière sans faute en apportant son inégalable esthétique à une soixantaine de films et courts métrages déjà cultes comme Virgin Suicide de Sofia Coppola, Erin Brokovich de Steven Soderbergh, Ken Park de Larry Clark, I’m not there et Loin du paradis de Todd Haynes, ou encore The Last Show de Robert Altman, ainsi qu’à plusieurs documentaires de Wim Wenders. En pénétrant dans la Galerie Cinéma, on est tout d’abord envouté par les photogrammes inspirés de l’esthétisme des mélodrames des années 1950 où pourpre, ocre ou bleu s’emparent des clichés tirés du film Loin du Paradis pour lequel il fut nommé à l’Oscar de la meilleure photographie en 2003. On s’arrête ensuite devant les prises de vues du controversé Ken Park dont il signa la co-réalisation avec Larry Clark, avant de découvrir les éternels instantanés du tournage de I’m not there, remastérisés en version tirage grand format. Mais notre véritable arrêt s’installe devant la dernière photographie connue de River Phoenix, prise la veille de son décès en 1993, sur le tournage de Dark Blood de Georges Sluizer. Amoureux du 7ème Art, courez, courez admirer les photographies légendaires d’un artiste unique !
©Edward Lachman : Photo 1 Cate Blanchett sur le tournage de I'm not there / Photo 2 Far from heaven / Photo 3 Repérages pour Import-Export d'Ulrich Seidl
Edward Lachman : J'ai toujours été passionné par l'image, quelle soit fixe ou en mouvement. L'esthétique que je développe pour les différents films sur lesquels je travaille est avant toute chose le fruit de longues discussions avec le réalisateur puisqu'en tant que chef opérateur, je me dois de comprendre parfaitement l'univers visuel recherché. J'ai dirigé la photographie de films très singuliers et je puise toujours dans mes influences. Ainsi pour I'm not there et la série de Polaroïd noir et blanc je me suis inspiré d'une certaine vision romantique que l'on retrouve dans le travail de Robert Doisneau ou chez les réalisateurs de la Nouvelle Vague comme Godard, Truffaut, ou Chabrol.
Je ne sais pas, je suppose que cela serait à l'Est en tout cas. J'aime la manière dont les différentes cultures s'y confrontent et se complètent.
Je serai surement un endroit fait de contradictions, pourquoi pas un endroit provenant de mes rêves.
Il m'est difficile de répondre à cette question, cela dépend totalement de l'histoire. Comme je vous le disais, les choix du réalisateur pour la trame narrative sont primordiaux. La manière dont on raconte une histoire donne en partie l'atmosphère et pourrait totalement changer ma vision actuelle de Paris.
Lorsque je pense à Paris, je pense à des classiques comme Jules et Jim de Truffaut ou à des choses beaucoup plus expérimentales comme Seul contre tous de Gaspard Noe ou Holly Motors de Leos Carax.
Ouvert du mardi au samedi de 11:00 à 19:00
☎ 01 40 27 09 22
Tarif : ☆☆☆☆☆
26 rue Saint Claude 75003 Paris
Si en France, le nom de Rodrigo Pais n’est pas forcément connu, ce n’est pas le cas en Italie. Photographe de renom, décédé en 2007, ce grand nom du p...
Il était surnommé « L’Enfant prodige de la couleur ». Le photographe américain Milton H. Greene a marqué de son empreinte les années 1940 et 1950, en ...
Et si la star de cet hiver se nommait Krokmou ? Cette drôle de créature ailée, star de la saga animée Dragons, est plus que jamais sous le feu des pro...