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De grands classiques tombés dans le domaine public et disponibles sur internet

  • M Le Maudit

Le média culturel Apar.TV, qui nous faisait déjà grâce de 700 films rares en streaming légal et gratuit, nous propose aujourd’hui de visionner de la même manière une sélection de 20 films cultes. Cette démarche nous rappelle que pas moins de 5000 films tombés dans le domaine public sont disponibles sur internet en streaming ou en téléchargement, souvent de haute qualité.

Paris Fait Son Cinéma a répertorié pour vous une liste non-exhaustive de grands classiques du cinéma, disponibles gratuitement sur le Web.

Le voyage dans la lune (1902), Georges Méliès  --> LIEN
Magicien de profession, Méliès offre au 7e Art ses premiers effets spéciaux dans ce court-métrage fantasque retraçant le voyage intergalactique du professeur Barbenfouillis accompagné de six autres savants. 

 
The vagabond (1916), Charlie Chaplin --> LIEN
Considéré comme sa première comédie faisant usage d’éléments pathétiques, le film The Vagabond (à ne pas confondre avec son œuvre précédente The Tramp) marque un tournant décisif dans l’œuvre du prodige Charlie Chaplin.


Le Cabinet du docteur Caligari
  (1922), Robert Wiene --> LIEN
Dans l’effrayante atmosphère d’une fête foraine aux décors expressionnistes, le Dr Caligari monnaie les prémonitions du somnambule Cesare. Ce dernier prédit la mort d’un étudiant avant l’aube, prédiction qui s’avère véridique. Francis, un ami du jeune défunt, se persuade de la culpabilité de Caligari, mais les apparences sont parfois trompeuses…

Nosferatu le Vampire (1922) Friedrich Wilhelm Murnau --> LIEN
Bien qu’à ses débuts et ne disposant pas des moyens techniques qu’il a aujourd’hui, le 7e Art prouve par l’entremise de Murnau son habilité à créer la peur et l’angoisse. Décidé à conclure un intéressant marché immobilier, Thomas Hutter part à la rencontre du Comte Orlok, mais le jeune clerc de notaire ne tardera pas à découvrir la véritable nature de son hôte…

La Ruée vers l'or (1925), Charlie Chaplin --> LIEN
Charlot drôle et touchant parmi les chercheurs d’or du Klondike au Canada.


Le cuirassé Potemkine 
(1925), Sergueï Eisenstein --> LIEN
A l’occasion de la commande d’un film de propagande soviétique, Sergueï Eisenstein offre au 7e Art une œuvre révolutionnaire, un « cinéma-poing » (qu’on oppose au « cinéma-œil » de Dziga-Vertov), dont le montage, la rythmique, l’utilisation des couleurs et de la lumière inspirent encore près d’un siècle plus tard ! La scène de travelling du landau sur l’escalier d’Odessa reste certainement l’une des plus célèbres du cinéma mondial. 


Metropolis
(1927)
, Fritz Lang --> LIEN
Fritz Lang projette son film cent ans plus tard dans cette métropole dystopique. Les habitants les plus aisés y vivent dans le luxe et le confort de la ville haute tandis que le paupérisme fait rage dans la ville basse. Mais les opprimés vont bientôt chercher à faire entendre leurs voix

 
Le Chanteur de jazz (1927), Alan Crosland et Gordon Hollingshead --> LIEN 
Si le synopsis du film, celui de la rencontre d’un jazzman et d’une actrice, frappe par sa ressemblance troublante avec un succès actuel, Le Chanteur de jazz marqua surtout l’histoire du cinéma par sa prouesse technique. Communément considéré comme le premier film parlant, on y retrouve en effet, par bribes, des scènes de dialogues et de chants parmi des scènes muettes .

 
Le Mécano de la « General » (1927), Buster Keaton et Clyde Bruckman --> LIEN
Sur fond de Guerre de Sécession, le génial Buster Keaton, oscillant entre son amour pour son train et celui pour la belle Annabelle Lee, se lance à la poursuite de « la General » (avec sa fiancée à son bord) lorsque celle-ci est volée par des espions.


La Passion de Jeanne D’Arc
(1928), Carl Theodor Dreyer --> LIEN
Comptant, selon bien des cinéphiles, parmi les meilleurs films français, La passion de Jeanne D’arc a l’attrait déconcertant d’être conçu comme un film parlant tout en étant muet, une forme qui s’est imposée d’elle-même au réalisateur qui ne disposait pas des fonds nécessaires pour prétendre à une telle technicité.


Un Chien Andalou
(1929), Luis Bunuel --> LIEN
Luis Bunuel, et Salvador Dali en coscénariste, nous offrent un court-métrage mythique déroulant une suite de métaphores surréalistes.


M le Maudit
(1931), Fritz Lang --> LIEN
Quiconque a vu M Le Maudit demeure hanté par l’air « l’antre du roi de la montagne » d’Edvard Grieg siffloté par le meurtrier avant le passage à l’acte. Mais loin de chercher seulement à effrayer ses spectateurs avec un personnage de tueur d’enfants, Fritz Lang offre au travers de son quinzième film une véritable réflexion sur la responsabilité des malades mentaux face au système judiciaire.


Zéro de conduite
(1933) et L’Atalante (1935), Jean Vigo --> LIEN (Zéro de conduite) ; LIEN (L'Atalante)
Jean Vigo fait partie de ces artistes dont la fulgurante existence nous laisse toujours un regret ou la désagréable impression qu’en excédant ses 29 années, il eut pu nous enthousiasmer plus encore ! Le réalisateur nous lèguera pourtant deux films dont les qualités sont aujourd’hui indiscutables : Zéro de conduite et ses turbulents collégiens datant de 1933, et L’Atalante avec Michel Simon l’année suivante.


Les 39 marches
(1935), Alfred Hitchcock --> LIEN
Richard Hannay s’est mis dans de beaux draps en acceptant de cacher chez lui une inconnue prétendument poursuivie ! La jeune femme est assassinée à son domicile, et il sait qu’il sera accusé du meurtre s’il ne s’implique pas dans cette affaire. Le malheureux ne dispose pourtant que de deux indices : le nom d’un lieu situé en Ecosse et « les 39 marches » dont lui a parlé la défunte.


L'Homme de la rue 
(1941), Frank Capra --> LIEN
Pour se venger des licenciements qui s’opèrent dans son journal, Ann Mitchell publie un article dénonçant l’hypocrisie ambiante qu’elle signe sous le pseudonyme de John Doe. Devant le grand succès de son papier, la journaliste est contrainte de trouver quelqu’un susceptible d’incarner dans la vraie vie l’auteur qu’elle a imaginé…


Why we fight : prelude to war 
(1943),  Frank Capra --> LIEN
Premier des sept volets d’une série de films de propagande, Why we fight : prelude to war développe une pensée didactique : les citoyens, en comprenant les raisons de leur engagement, seraient plus à même de participer à l’effort de guerre et de combattre l’ennemi.


Tirez sur le pianiste
(1960), François Truffaut --> LIEN
Amour et histoires de gangsters pour cet étonnant François Truffaut, avec un certain Charles Aznavour dans le rôle titre.


Charade
(1963), Stanley Donen --> LIEN
Alors qu’elle rentre des sports d’hiver, Reggie Lambert (Audrey Hepburn) retrouve son appartement dévasté et apprend la mort de son mari. Celui-ci aurait été impliqué dans une sombre affaire de détournement de fonds destinés à la Résistance pendant la seconde guerre mondiale…


La Nuit des morts-vivants
(1968), George A. Romero --> LIEN
La Nuit des morts-vivants déterre la thématique des revenants très souvent abordée par le 7e Art ; malgré ses 50 ans, le film ne semble pas avoir pris une ride !

 

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Publié le Mercredi 8 mars 2017.
Stephie Ngo
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